Horaires de nuit, ouverture dominicale : l’idée d’un assouplissement des règles encadrant le commerce commence à faire son chemin dans les mentalités. L’affaire de l’ouverture tardive des enseignes Monoprix vient, de surcroît, alimenter le débat. Claude Boulle, président de l’Union du Grand Commerce de Centre Ville (UCV) et Gérard Atlan, président du Conseil du Commerce de France (CDCF) plaident le même sens: accorder plus de libre arbitre aux commerçants et la possibilité d’ouvrir, en accord avec leurs salariés, dix à douze fois dans l’année. Monoprix vient de se voir invalider son accord sur le travail de nuit par le TGI de Nanterre. Que signifie cette décision qui pourrait faire jurisprudence?D’abord, l’affaire n’est pas tranchée: Monoprix va faire appel et le débat va prospérer devant les tribunaux. Ensuite, si les magasins sont ouverts le soir, c’est bien parce qu’il y a des clients?! On observe, peu à peu, s’installer d’un décalage des temps de vie vers le soir: les commerces et les transports ont déplacé leurs horaires de fermeture ou de fin de service
