Quelle est votre définition de l’innovation? Luc Gauduchon: Elle apporte de la nouveauté et du dynamisme. Cette notion de mouvement est nécessaire à la pérennité de la marque car elle sécurise son futur. Il y a huit ans, le fait d’être une marque bio pouvait suffire à être considéré comme innovant et à recueillir l’assentiment de nos clients distributeurs et de nos consommateurs. À cette époque, nous construisions de belles histoires sur des produits basiques avec des ingrédients de qualité. Aujourd’hui, face à la concurrence, il devient de plus en plus difficile de prendre sa part du gâteau. Chez Jardin BiO’, nous travaillons en amont l’offre produit, aussi bien sur nos gammes existantes que sur nos nouveautés, pour accroître notre présence en linéaires et dans les paniers des Français. Nous fidélisons à travers des recettes gourmandes et nous essayons, aussi, de capter les non-adeptes du bio. Pour cette cible, il faut être davantage audacieux et montrer que le bio peut être attractif pour ses différents aspects: emballage, nutrition, qualité, traçabilité. C’est à la fois un challenge pour notre service de recherche et de développement et aussi pour le service marketing.
Comment s’organise votre équipe de R&D? Et quelle est votre fréquence d’innovation? Au global, nos produits alimentaires et diététiques sont inventés par une douzaine de personnes. Le cœur du réacteur s’articule