Porté par une hausse de la consommation de poulet en GMS, le marché de la volaille évolue vers les produits transformés et de meilleures conditions d’élevage.
Par Frédérique Guénot
Les points forts
♦ Bien-être animal Une tendance lourde
♦ Elaborés Dynamique des produits naturels
♦ Bio Forte croissance
“Réparti entre poulets, dindes, canards et élaborés, le marché de la volaille bénéficie d’une embellie en GMS grâce à une hausse de consommation à +10 % (1)” révèle Nathalie Eymond, Chef de Groupe Le Gaulois cru. Le poulet entier retrouve les faveurs des consommateurs (+3,3 %) ainsi que les découpes crues (+13,5 %), les Français ayant retrouvé le goût de cuisiner durant le confinement. Le poulet reste l’espèce phare (+18 %) et, au sein de ce segment, “les découpes de poulet
fermier sont à la hausse (+8,1 %), tout comme le poulet entier (+3,3 %) (1)” ajoute Marie Bouchenoire, chef de produit Les fermiers de Loué. Bonnes performances également pour la dinde (+5 %), le canard (+6 %), mais surtout les élaborés (+20 %) et les panés, en croissance valeur de +28 % durant le confinement (2). De même, la volaille bio a connu une forte croissance durant cette même période, ce produit étant réputé bon pour la santé et l’environnement. Et “si le marché du bio a augmenté de +16 % en 2018 et 13 % en 2019, il y a encore de la croissance à aller chercher, le taux de pénétration du bio étant de 25 %”, assure Cyrille Bourrut Lacouture, responsable Marketing Bodin Bio. En revanche, si “le marché du poulet est dynamique, l’année 2020 est difficile pour les autres espèces, notamment le canard et la pintade qui sont largement vendues en RHD”, ajoute Anne Richard, directrice générale d’Anvol. Deux acteurs majeurs se partagent le marché, LDC (Le Gaulois, Poulets de Loué, Maître CoQ) et Galliance. S’y ajoutent