Avec un nombre de consommateurs toujours plus élevé, les produits végétaux gagnent en notoriété. Il n’est plus seulement question de bien-être humain et animal ni de variété dans l’alimentation. Désormais, les offres gourmandes se multiplient. Par Sidonie Wathier
Difficile d’y échapper. À la TV, dans la presse écrite, sur les affiches du métro… les protéines végétales sont à l’honneur. Au-delà de la tendance du flexitarisme, la consommation de produits non carnés se développe chaque jour. Et plus seulement dans les grandes villes. L’ensemble du pays semble céder à ces nouveautés toujours plus appétissantes. Dans sa 6e édition du baromètre sur les Français et les protéines végétales, publié le 14 décembre 2022, Protéines France indique que 22 % des Français ont changé leurs habitudes alimentaires au cours des douze derniers mois. Leurs motivations ? Une envie de diversifier leurs menus pour 91 % des interrogés et de limiter leur impact sur l’environnement (74 %). Les jeunes générations – surtout les moins de 30 ans – s’inscrivent dans la tendance. Les résultats des ventes de produits confirment cette volonté d’évoluer. Le marché du végétal enregistre, ainsi, une hausse de +3 % en valeur et -0,3 % en volume en 2022 (Source IRI, total HMSM, e-commerce GSA, Proxi). Au regard du contexte économique, entre inflation, guerre en Ukraine et hausse du prix de l’énergie, ces performances ont de quoi encourager les circuits de distribution à miser sur cette offre ! Qu’elles se situent au rayon frais, surgelé ou ambiant, les références augmentent sans cesse, développées par des groupes issus du conventionnel, des petites marques régionales ou la MDD. Cette dernière, après avoir mis quelques années à se positionner, occupe une position clé.
Sains, avec du goût
Pour répondre aux attentes, les intervenants du marché souhaitent accompagner au mieux les consommateurs dans leur quotidien. Ils visent ainsi à satisfaire les envies de chacun à travers une offre diversifiée, plus exigeante et authentique.