Que ce soit pour des raisons liées à la santé, l’environnement, au goût, les offres végétales conquièrent de plus en plus de consommateurs et gagnent le cœur des repas flexitariens. La gourmandise est de mise dans l’ultra-frais.
Par Jean-Bernard Gallois
Les points forts
► Forte croissance Progression des ventes en 2020 (+ 8,2 % dans l’ultra-frais végétal)
► Démocratisation De nouvelles marques recrutent de nouveaux consommateurs
► Gourmandise Des innovations pour dépasser l’image du “végétal triste”
Petite sensation en octobre dernier. Après deux ans de recherche & développement, Bordeau Chesnel a mis sur le marché sa première recette végétale. Élaborée à base de protéine de soja non OGM, de petits légumes mijotés et cuisinés avec une
pointe d’aromates, cette composition contient des huiles végétales, des arômes et fibres de plantain et de riz mais exclut les conservateurs ou additifs. Disponible en pot de 180 grammes au prix conseillé de 2,55 €, elle se veut très gourmande. La célèbre marque du Mans au pot rouge et aux rillettes de porc (puis de poulet) rejoint d’autres marques passées au “vert” et volontiers disruptives. Herta a créé la rupture avec Le Bon végétal et plusieurs recettes proches de la viande. Sojasun a aussi lancé des bouchées tex-mex destinées à l’apéritif, cuisinées avec du soja, du blé et des morceaux de légumes. “Le green est une habitude alimentaire qui commence à s’ancrer dans les courses des consommateurs. Elle s’explique par plusieurs critères, dont la recherche d’alternatives aux produits animaux, pour des questions de santé, d’éthique et d’environnement”, souligne Grégory Dubourg, directeur général de Nutrikéo, une agence de conseil en stratégie nutrition pour les marques.