Cette année, si la tendance enregistrée des derniers mois se confirme, la bûche de Noël pourrait bien être sans sucre. Les adeptes du “no sugar” et certains professionnels de la santé seraient alors comblés. Des considérations qui coïncident avec les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, le 4?mars 2015, préconisant de limiter la quantité de sucres simples à moins de 10% de la ration énergétique quotidienne, voire à 5% dans la mesure du possible. Aujourd’hui, un Français consomme en moyenne 100g de sucres rapides par jour, soit 15 à 20% de son apport énergétique quotidien. On comprend mieux l’intérêt croissant sur la question du sucre. En effet, la presse se fait écho de cet engouement pour les pâtisseries moins sucrées et les régimes prodigués par les célébrités. Les ouvrages en librairie sur le sujet se multiplient et trouvent leur lectorat. Il n’empêche. Les Français aiment le goût sucré. Ils apprécient de terminer leur repas par un petit gâteau, un entremet et un bon café. Pourtant, au regard des résultats du marché, il est légitime de s’interroger. Celui-ci enregistre, ainsi, un recul de -9,4% en valeur pour un chiffre d’affaires de 478,1millions d’euros et -6,3% en volume pour atteindre 309,9 tonnes (source: Nielsen, données en CAM P8 2015 – Total HM, SM+HD). Ce recul s’explique, principalement, par deux faits marquants: la mauvaise saison pour les confitures avec un impact majeur sur les ventes de sucre cristal, et la canicule, peu favorable à la consommation de boissons chaudes et de pâtisseries. Sans oublier d’autres signaux forts comme le recul des morceaux (-16?000 tonnes) au profit de la poudre.
Une guerre des prix a bien lieu“Le marché est également bien marqué par la baisse des prix, ce qui entraîne une dévalorisation importante”, commente Magalie Muraz-Girard, responsable marketing Tereos. Avec Beghin-Say, le groupe