La catégorie des produits sucrants (sucres de betterave, de canne et édulcorants) qui apportent une saveur sucrée est une catégorie très importante car elle est la deuxième catégorie de l’univers des desserts et notamment de l’épicerie sucrée. Elle pèse en effet un peu plus de 440millions d’euros sur l’univers des desserts (chiffres Nielsen à P11, à mi-novembre). “C’est un marché qui reste crucial, précise Magalie Muraz, Directeur Marketing & Développement B2C chez Tereos (Béghin Say), de par le trafic qu’il génère en points de vente. Les produits sucrants sont numéro?3 en taux de pénétration derrière les biscuits et les chocolats: 92% de taux de pénétration, ce qui signifie que pratiquement tous les foyers en ont à domicile pour consommer ou pouvoir en offrir. Du côté de la fréquence d’achat, elle est d’environ 9 actes d’achat par an, tous les mois et demi environ, ce qui illustre bien l’importance de ce rayon pour les distributeurs”. En volume, c’est un marché qui pèse environ 300?000 tonnes. Le segment affiche des résultats stables et très légèrement en recul: les ventes baissent de -1% en volume et de -2% en valeur. “Ce recul est dû à deux choses, analyse Magalie Muraz: tout d’abord, le segment perd un peu d’acheteurs. Ils achètent moins et un peu moins souvent et les nouvelles générations qui arrivent consomment un peu moins de café le matin et donc de sucre car ils préfèrent les céréales. L’autre raison est due à une dévalorisation du marché: les MDD continuent de baisser leurs prix et vendent un peu moins; et le poids de la promotion augmente un peu: +2% en volume et +4 en valeur”.
Les marques nationales en bonne forme grâce à l’innovation Du côté des intervenants, les marques nationales sont celles qui s’en sortent