Le marché de la volaille global à fin novembre2014 (CAM, Cumul Annuel Mobile, source Kantar à P11) a enregistré une baisse de -1,5% en volume avec 454?000 tonnes de produit vendu pour le total volaille. “C’est un marché qui regroupe différents segments: la volaille fraîche et l’élaboré, les produits cuits, explique Dominique Charrier, directeur marketing chez LDC (Le Gaulois et Loué). Ces segments ne présentent pas la même évolution.” En effet, la volaille fraîche, qui concerne 77% des volumes, plombe le marché, avec une croissance en recul de -2,6%, alors que l’élaboré progresse de 2,3% et représente 23% des ventes. Une analyse partagée par Isabelle Laporte, directrice marketing chez les Fermiers du Sud-Ouest (Fermiers Landais et St Sever), qui annonce une stagnation ou une baisse de la volaille, comme l’ensemble des produits boucherie (Panel consommateur Kantar à fin novembre2014): “La volaille reste stable puisqu’elle affiche une légère baisse de ces ventes de -1% en volume.”Côté ventes, c’est le poulet qui remporte le plus de succès, suivi par la dinde et le canard. La dinde, deuxième segment du marché, reste beaucoup achetée pour son prix, même si elle affiche une légère baisse due, en partie, à son caractère jugé un peu sec. 2014 a été une très bonne année pour le canard qui termine l’année en positif avec une augmentation de ses ventes de +1,5% en volume: “C’est une progression assez remarquable, souligne Dominique Charrier, car c’est un produit qui est plus cher, ce qui conforte une certaine recherche de qualité de la part du consommateur.” Le filet s’est également très bien comporté puisqu’il affiche une augmentation de ses ventes de +15%. La pintade et le lapin (qui fait partie de la catégorie volaille) sont un peu marginaux
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