Un marché complexe, mais prometteur

Les points forts

» Boeuf, porc, agneau Tendance à la baisse

» Fabrication française Premier critère d’achat

» Offre Naturalité et nouvelles textures/saveurs

La tendance est à la baisse des viandes de bœuf, de porc et d’agneau. “Fin juin2017, cette baisse atteint -1,1% (1)”, confirme Stéphanie Bérard-Gest, directrice Marketing Charal. Si le recul de la consommation de viande par foyer a été de 2kg en trois ans, il est de l’ordre de 400g sur cette dernière année. Sur le marché, le bœuf est à -1,6% avec une consommation annuelle par foyer de 12,4?kg, ventilée entre viandes piécées (-3,5%) et élaborés (+2%), ces derniers regroupant notamment les steaks hachés, les burgers et les carpaccios. Le porc est, quant à lui, à -1%, le veau à -2%, l’agneau à -4% et enfin le cheval à -9% (1). La baisse diffère selon les réseaux de distribution: sur les circuits généralistes (hyper, super, proxi, hard-discount et online), elle est de -0,5% alors que sur les circuits spécialisés, elle est plus forte, de l’ordre de -3,3% (1). “A l’exception des hypers, tous les réseaux généralistes ont une dynamique de croissance”, relève Aurélien Penot, responsable Marketing Bigard. Si l’on considère uniquement les produits élaborés vendus à poids fixe (2), sur le périmètre hyper / super / drive / proxi, le recul est de -0,5% alors que la croissance a été positive les mois précédents. “Cela est dû aux mauvaises performances des viandes saisonnières (-5%) en juillet/août, la météo n’ayant pas encouragé l’achat de ces viandes”, justifie le responsable marketing