Les adeptes du fait maison et du bien manger auront peut-être du mal à le croire. Et pourtant, le snacking roboratif n’est plus. Et il faut désormais compter sur des recettes plus équilibrées et savoureuses. Résultat: le casse-croûte a la cote, les salades ont du goût, les plats chauds ne sont pas juste chauds. De quoi réjouir les fabricants confortés par l’enthousiasme des consommateurs pour ce repas pris sur le pouce. L’année écoulée démontre, une fois encore, la bonne croissance du snacking. Et ce, sur la plupart des catégories. D’année en année, les innovations se multiplient, ce qui, loin de saturer le marché, ne fait que le développer. Il représente 5,6% de l’activité des grandes surfaces alimentaires et a ainsi enregistré une croissance de +3,7% en valeur (pour atteindre un chiffre d’affaires de 3,6?milliards d’euros) et +3,6% en volume (1,8?milliard d’unités). Parmi les plus fortes augmentations, les produits à consommer froid connaissent une hausse de +6,7% en valeur et +4,8% en volume, suivi du snacking chaud (+1,5% en valeur et +2,3% en volume), des fromages snacking (+5,1% en valeur et +6,6% en volume) et des desserts (+2,1% en valeur et -0,3% en volume) (Source IRI CAM P11 2014). L’optimisme des principaux intervenants du marché a du sens. D’autant que les MDD restent peu présentes. Et si la déflation sur l’ensemble des catégories du marché en 2013 aurait pu inquiéter, elle est finalement compensée par une forte valorisation des achats, plus soutenue encore que sur le reste de l’alimentaire, liée à l’innovation et à la recherche de plaisir.
Déjeuner sur un plateauSi certains consommateurs préfèrent gagner toujours plus de