Le raz-de-marée bio frappe également les rayons du petit déjeuner, qu’il s’agisse de tartinables, de céréales ou de boissons chaudes. Ce rayon incontournable pour les consommateurs et les distributeurs se montre toujours aussi attractif et innovant…
Par Sylvie Druart
Les points forts
♦ Tendance Le bio et le sain en avant
♦ Marketing Il joue sur l’authenticité
♦ Marché Multiplication des acteurs et des propositions
Pas de tartines sans confiture sur les tables des petits déjeuners français. Le marché des confitures atteignait, ainsi, 390 millions d’euros en 2018 et, s’il se stabilise en valeur, il régresse en volume, ce qui s’explique par la montée en gamme depuis des années de ces produits. Cet art de conserver par le sucre les fruits connaît plusieurs tendances dont celle du manger sain qui gagne, par ailleurs, tous les secteurs de l’alimentation. “Nous travaillons, ainsi, 80 % de nos références en bio sur le marché de la grande distribution et des réseaux spécialisés bio, avec des marques différentes. Le bio se porte très bien, avec une croissance de 20 % au global. C’est, certes, une mouvance générale, mais elle est en même temps due à l’élargissement de l’offre ainsi qu’au report depuis le conventionnel”, constate Ségolène Blomme, responsable commerciale et marketing chez Confit de Provence. “De plus en plus d’acteurs proposent des confitures bio. Même les plus importants d’entre eux ont lancé ou lancent une gamme bio. Mais ce n’est pas parce qu’une entreprise fait du conventionnel