Les points forts
» Epicerie bio Hausse de +18,6% en valeur à 988millions d’euros de CA
» Plébiscite 8 consommateurs sur 10 achètent leurs produits bio en grandes et moyennes surfaces
» Développement durable 92 % des Français estiment que les produits bio contribuent à préserver l’environnement
Il faut s’y faire. Le bio a la cote. N’en déplaise à ses détracteurs, les ventes ne cessent d’augmenter. Et la tendance ne risque pas de s’inverser si l’on en croit les analystes. Aujourd’hui, près de 9 Français sur 10, soit 89%, en ont consommé en 2016, et près de 7 sur 10 (69%) déclarent en consommer au moins une fois par semaine (Baromètre Agence bio/CSA). “C’est une véritable révolution, de plus en plus concrète. La France se classe au troisième rang sur le bio derrière les États-Unis et l‘Allemagne”, lance Mélanie Savoie, responsable category management Bjorg et Bonneterre. “La clientèle rajeunit et le nombre de familles acheteuses augmente en raison d’une attente de transparence sur de nombreuses catégories”, remarque Guillaume Hannebicque, directeur des marques alimentaires Léa Nature. Fait encore suffisamment rare en GMS, toutes les catégories du marché bio progressent, qu’il s’agisse du rayon épicerie, ultrafrais ou traiteur. Autre élément intéressant: la promotion ne tire pas encore la croissance. Le taux des ventes réalisées sous promotion atteint, ainsi, 14,6% (+0,4 point). Preuve que l’enjeu, sur le marché, n’est pas le prix, les consommateurs faisant le lien entre produit et bien-être. Le bio représente même un tiers de la croissance de l’alimentaire. Beaucoup de petites marques connaissent un certain succès tandis que les intervenants majeurs de l’alimentaire peinent à percer. “La MDD s’est beaucoup développée sur le bio. Les marques généralistes sont contraintes de s’y mettre”, indique Annelise Ambros, consultante marketing pour Symphony Iri.
Les spécialistes tirent le marché À elles seules, les marques historiques du marché bio représentent près de 40 points de parts de marché, derrière les MDD