Les points forts
» Marché Il continue à innover sous la pression des industriels qui ne relâchent pas la pression
» Incontournable Difficile pour les Français de se passer de fromage, peu importe sous quelle forme
» Éclectique À chacun sa région, son terroir et son fromage préféré
“Le marché se place dans la continuité des évolutions des dernières années”, résume d’emblée Jean-Philippe Gateau, directeur du développement des ventes chez Lactalis Fromages. Le marché des fromages s’annonce donc stable ou en léger positif, avec cependant “des volumes pénalisés à fin mars, cette année, dû au fait que Pâques, un moment de consommation privilégié, tombe dans le quatrième mois, contre le troisième mois de l’an en 2016”, reconnaît-il. Dans le détail, il reste dynamique en e-commerce, drive, proximité, stable dans les super et hypermarchés et plutôt à la baisse en hard discount. Au final, le marché des fromages se porte mieux que l’ensemble du frais laitier mais reste à l’image de l’environnement des PGC. “Nous sommes sur une évolution volume qui reste légèrement positive mais qui n’est plus au niveau du rayon traiteur qui 
continue à être hyper dynamique et prend un peu de place probablement sur le fromage libre-service”, analyse Noëmie Buffet, expert produits laitiers chez Kantar Worldpanel. “Le marché s’était un peu replié sur les basiques alors que les industriels, de façon générale, avaient un peu baissé l’innovation. Mais nous sommes repartis sur un nouveau cycle de
