Les points forts
» Les produits laitiers en recul Les marques innovent dans la naturalité et visent la valorisation
» Les fromages sont un marché mâture Les apéritifs et les tranches sont les segments les plus dynamiques
» L’alternatif très dynamique Une part modeste mais qui s’étend sur tous les marchés
En apparence, l’ultrafrais poursuit la baisse de ses ventes. À CAM P12, les volumes s’effritent de -2,8% tandis que les ventes en valeur sont juste dans le rouge à -0,1% selon les chiffres IRI. Plusieurs raisons sont données à ces chiffres en demi-teinte. Des raisons liées aux nouveaux comportements de consommation, d’une part. “Nous constatons, depuis plusieurs années, que les structures des repas ont évolué, indique Véronique Fabien-Soulé, déléguée générale de Syndifrais. Le petit-déjeuner est loin d’être systématiquement pris au domicile et le déjeuner se prend de plus en plus sous forme nomade autour du plat, ce qui laisse de côté le dessert”. Exprimé de manière plus imagée, “en deux ans, depuis 2015, chaque foyer a consommé 20 pots de yaourt en moins”, explique Sophie Dautet, directrice marketing chez Soignon. Si deux Français sur trois consomment des yaourts, cette catégorie est celle où le prix en kilo des produits des marques nationales est en diminution année après année. Résultat, les marques