Les points forts
» Le marché est toujours morose Mais si les ventes reculent, les Français se disent toujours omnivores
» Les offres sont plus élaborées Objectif praticité avec les steaks hachés sous vide, burgers et saucisses qui performent
» Le bio séduit de plus en plus de consommateurs Leur profil: plus de 35 ans, habitant la région parisienne et s’approvisionnant en boucherie artisanale
Les années se suivent et se ressemblent pour le marché de la viande, toujours en baisse, de 2% en valeur et de 2,5% en volume sur l’année 2017 (chiffres Kantar Worldpanel). Les spécialistes du secteur entrevoient, cependant, un coin de ciel bleu dans ce paysage gris. La dernière étude d’Ipsos pour le compte de l’interprofession du bétail et de la viande (Interbev), indique que 91% des personnes interrogées consomment de la viande au moins une fois par semaine. Si 93% des personnes considèrent que cuisiner de la viande fait partie de leur culture, le temps de préparation des dîners est en diminution à près de 20 minutes. “Il faut donc apporter des solutions pratiques et rapides à mettre en œuvre pour que les consommateurs puissent apprécier de nouvelles saveurs”, estime Denis Lerouge, directeur de la communication d’Interbev, l’interprofession du bétail et de la viande. La volaille résiste bien par rapport au contexte global avec une érosion de -0,7% en valeur l’an dernier. Principale catégorie de la filière, le poulet est dans le vert à +0,5%. Au-delà de l’image de la volaille qui est positive, “le segment de la découpe est en progression de 1% en volume par rapport au marché de la viande de poulet”, souligne Jean Salgi, directeur marketing de Galliance (Père Dodu et La Nouvelle Agriculture). La marque Père Dodu, numéro?2 du rayon volaille, a