La filière foie gras renoue avec la croissance en 2018, après deux années de grippe aviaire. Le saumon fumé ne profite pas de cette embellie et affiche une position en recul au profit de la truite fumée. Pour redynamiser le marché, les fabricants misent sur la transparence et la qualité de leurs produits.
Par Sandrine Pannossian-Khan
Les points forts
► Foie gras Il renoue avec la croissance
► Truite Elle termine l’année en positif
► Traçabilité et naturalité Les consommateurs veulent de la transparence
Après deux années de grippe aviaire caractérisées par des difficultés en termes d’approvisionnement, le marché du foie gras renoue avec la croissance en 2018. Pascal Lechanoine, directeur marketing Grande Consommation de la Maison Montfort, ne cache pas sa satisfaction : “Nous assistons à un retour positif du foie gras transformé puisque ses ventes ont progressé de +7,6 % en volume sur la saison festive 2018 (périodes P11/P13, données IRI).” Une progression encore plus nette sur la période suivante (P12/P13 2018) avec une évolution des ventes de foie gras de +12,3 %. “C’est le produit qui a le plus progressé en volume, devant les glaces (+6,6 %, données IRI sur les périodes P11/P13 2018) et la confiserie de chocolat (+5,2 %). Il reste incontournable pour les repas de fêtes pour 75 % des Français, devant le saumon fumé (61 %) et la bûche de Noël (57 %). Pour 2019, l’on s’attend donc à la même dynamique et à la même perspective”, continue Pascal Lechanoine. Au niveau des segments, le foie gras entier a bien progressé et les blocs avec morceaux, plus à la peine, se sont néanmoins bien comportés. Les foies gras entiers (mi-cuit, frais) ont généré 85 % de la croissance et représentent, désormais, 47 % du total. La partie épicerie