Loin des idées reçues, il semblerait que les Français ne boudent pas tant que ça le petit-déjeuner. Preuve en est avec les bons résultats enregistrés en 2011 sur ce marché: +7,7% en valeur pour un chiffre d’affaires de plus de 3,9?milliards d’euros et -0,5% en volume (482?773 tonnes) (Source Iri symphony CAM 1er?avril 2012). Évidemment, les différentes catégories ne connaissent pas le même trend. Et les plus fortes progressions concernent le marché des boissons chaudes et plus particulièrement celui du café. Ce dernier, pour la deuxième année consécutive, a connu une hausse importante du prix des matières premières, allant jusqu’à +64%?! Ce qui ne l’empêche pas d’afficher un dynamisme à faire pâlir d’autres rayons, en cette année de crise annoncée. Autre phénomène majeur: la part du café filtre diminue (-3,1% en volume et +11% en valeur) alors que celle du prédosé augmente (+9,2% en volume et +21,6% en valeur). Les marques nationales tirent leur épingle du jeu alors que les MDD affichent une quasi stabilité (+0,5%). “Le café continue à tirer fortement le marché, boosté par les segments des dosettes et de l’instantané sur les spécialités et les purs. Le moulu poursuit sa tendance structurelle de décroissance volume, masqué à court terme en valeur via de fortes hausses. Enfin, même si le marché du café n’a pas connu la crise en 2011, nous observons des attentes sur le prix notamment avec les demandes importantes de recharges en café”, explique Nicolas Deluce, directeur marketing boissons instantanées Nestlé. Sans oublier bien sûr le développement du café en grains. Selon Pascal Leleu, directeur marketing de Meo, “il faut intensifier la présence du grain de manière à répondre à l’attente gustative, au prix, et à l’écologie des consommateurs de plus en plus nombreux à s’équiper de machine automatique”. “Sur cette catégorie, nous sommes sur une montée graduelle, nous revenons au côté
Il reste 85% de l'article à lire
Accédez à l’ensemble
des articles Points de vente
à partir de 95€