En septembre2014, les achats, tous confondus, en boucherie accusent une baisse de -1,1% en volume (chiffres Kantar, cumul annuel). Si l’on regarde un peu plus dans le détail, le bœuf est à -0,7%, le veau à -4,7%, l’agneau à -5,2%, le porc à -0,1% et la volaille à -1,7%. “Ce n’est pas une baisse trop importante, analyse Denis Lerouge, directeur de la communication et des études chez Interbev, l’Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes, mais quand même significative. En effet, la population est en augmentation tous les ans et la consommation baisse.” En cause, un discours négatif porté sur la viande par les médias, à la suite de scandales alimentaires récents ou plus anciens (Horsegate, vache folle, H1N1), les évolutions constantes des ménages avec des achats de produits prêts à consommer sur lesquels la viande n’est pas bien située et le prix qui a augmenté de +1,2% sur l’ensemble boucherie. Une augmentation certes “raisonnable”, selon Denis Lerouge, “mais, en période de crise, les consommateurs sont très attentifs à ce qu’ils font avec leur porte-monnaie. Pour autant, la viande reste un produit indispensable en apport de nutriments et de plaisir”. Pour inciter les Français à consommer davantage
Il reste 85% de l'article à lire
Accédez à l’ensemble
des articles Points de vente
à partir de 95€