4 millions d’hectolitres produits chaque année par la filière des vins de Bordeaux, 200 millions de mises en bouteille annuelles en Bourgogne, les milliers de viticulteurs d’Alsace, de Touraine ou de Côtes-du-Rhône… Mélanger vin et économie donne le tournis. En cause : la position de N° 1 de la France en termes de production et d’exportation qui génère le dynamisme du marché. Parallèlement, la consommation enregistre une baisse annuelle de l’ordre de 2 % depuis les années 1960. Un recul descendu à 1,4 % ces cinq dernières années et des prévisions à – 0,7 %, entre 2010 et 2014 (source Vinexpo 2011), qui permettent d’affirmer que l’horizon se dégage. Pour assurer les ventes futures, il est question de faire le tri parmi une offre pléthorique qui mélange, parfois, élixirs rares et millésimes décevants. Dans la grande distribution, des solutions sont ainsi mises en place pour regagner la confiance des consommateurs au rayon des vins.
La valeur de l’expertiseEntre un château anonyme et une bouteille de Baron de Lestac, de nombreux acheteurs vont se diriger vers le second choix car son nom semble familier. Derrière l’étiquette, se