Encore mieux?! Alors que 2010 annonçait déjà de bons résultats pour le rayon épicerie salée, 2011 affiche des résultats plus performants. Est-ce dû à l’engouement des Français pour la cuisine? En effet, on ne dément plus le succès d’émissions et de livres culinaires. Sans oublier la récente étude du site Kelkoo, publiée début mars, révélant que 58% d’entre eux affirment cuisiner davantage qu’il y a quelques années. Avec, comme objectifs: se détendre (53%), manger plus équilibré (53%), essayer de nouvelles recettes (42%). Une chose est sûre: ces chiffres accréditent les bons résultats de certaines catégories du marché de l’épicerie salée.
Un chiffre d’affaires positif Ce dernier, au total, connaît une hausse de +2,6% en valeur pour atteindre un chiffre d’affaires de 10,8?milliards d’euros et un léger recul de -0,3% en volume (Source Symphony Iri CAM P13 2011). “L’épicerie salée a en effet été assez nettement touchée par l’inflation au cours de l’année 2011, avec, globalement, +2,2%. Elle dépasse les 5% en moyenne annuelle sur l’huile, elle est supérieure à 4% sur les produits apéritifs et frôle ce même niveau pour les conserves de poissons”, souligne Jacques Dupré, directeur Insight Symphony Iri. Et si l’on regarde de près les résultats des douze derniers mois, ils varient d’une catégorie à l’autre. “Les conditions météorologiques expliquent au moins pour partie les évolutions à court terme de certains marchés en 2011; c’est le cas notamment des soupes et potages”, ajoute Jacques Dupré. Dans l’ensemble, les intervenants du secteur, et tout particulièrement les marques nationales, ont de quoi afficher leur optimisme. “Comme sur les autres secteurs du PGC, les MDD ne sont que stables malgré la reprise de l’inflation et le hard discount est en recul assez sensible”, commente le directeur Insight Symphony Iri. “L’offre MDD a beaucoup augmenté et nous arrivons aujourd’hui