Les points forts
» Moins de sucre Les industriels font un effort considérable
» Plus de plaisir Des produits plus gourmands
» Plus de naturalité Une grande tendance générale
Une saison trop clémente ou trop maussade peut perturber un marché. C’est le cas des BRSA (Boissons Rafraîchissantes Sans Alcool) et des eaux minérales qui subissent les aléas climatiques de ces dernières années. Ainsi, l’été 2016 s’est écoulé en deux temps avec, au final, des températures au-dessus des moyennes de saison. Mais en comparaison de la canicule de 2015 et de ses records de ventes, les chiffres 2016 pourraient sembler ternes, “alors qu’au final il n’en est rien”, constate Claire Piat, Group Manager Consumer Insights – Expert liquides chez Kantar Worldpanel. Le marché se porte donc bien “malgré les futurs problèmes d’approvisionnement en oranges, suite à de mauvaises récoltes”, annonce cependant Emmanuel Pinteaux, directeur marketing soft drinks et food de Pepsico France.
Lobby sucre Mais toutes les catégories du secteur des BRSA ne sont pas égales. Les moins dynamiques sont à compter parmi les colas qui enregistrent un effritement de leurs ventes depuis plusieurs années mais restent des poids lourds de la catégorie, avec des fréquences d’achats très élevées. Même phénomène sur les jus de fruits ambiants, incontournables encore des petits déjeuners, lesquels se font moins conséquents et moins à la maison. En cause principalement: le sucre. Les produits sucrés sont jugés moins sains et entrent moins dans la tendance santé qui se généralise actuellement. Résultats sur le terrain, les industriels n’ont de cesse que de tenter de baisser
