Un univers énorme qui comprend à la fois, par ordre d’importance, en parts de marché valeur, le petit-déjeuner, la confiserie, la pâtisserie industrielle, la biscuiterie sucrée, les aides à la cuisine, les pains préemballés, les conserves de fruits, les aliments infantiles, la panification sèche, ainsi que les desserts à préparer et prêts à consommer (source Kantar). “Au final, L’épicerie sucrée représente 55% des dépenses d’Épicerie et 18% des dépenses des foyers français”, développe Julia Burtin, Strategic Insight Manager chez Kantar. Soit un budget annuel moyen de 552?euros avec, en moyenne, toujours 65 actes d’achat par an et par foyer. D’une façon générale, le marché de l’épicerie sucrée reste stable à l’image de celui de la grande consommation dont l’évolution volume reste souvent cantonnée à l’évolution démographique. Parallèlement, la guerre des prix sur ces rayons engendre une évolution valeur étale à celle des volumes. Mais la catégorie reste une valeur refuge, notamment en temps incertain ou de crise, qui fait cohabiter petits et grands acteurs. Autre particularité de ce domaine: sa très grande innovation, nécessaire pour marquer la présence des multiples intervenants et répondant également beaucoup à des achats d’impulsion. “Nous notons une légère valorisation du marché. Il reste par ailleurs important et sur le long terme dynamique”, souligne Gilles Baets, responsable Trade Marketing de Ferrero France.
Léa aime la nature
La marque propose des produits de panification très variés mais également un renouveau en pâte à tartiner.
Mouvement bioLe domaine de l’épicerie sucrée est investi de plus en plus par le bio, avec des grands acteurs généralistes comme Fleury Michon, Andros ou Danone qui étendent leur gamme d’un côté et de l’autre, à de plus petits intervenants. Ainsi, le bio se démocratise et se développe en offre très nettement, même dans un contexte de guerre des prix: dans l’épicerie sucrée, il gagne 9% en valeur entre CAM 3T14 et CAM 3T15. Une croissance qui passe essentiellement par du recrutement de consommateurs puisque 62% des Français ont acheté au moins une fois un produit Bio ou vert en épicerie sucrée cette année, contre 61,1% l’an dernier. La fréquence d’achat est également moteur de ce développement avec 7,5 actes par an