L’amélioration de l’offre alimentaire pour tous est une des 4 priorités définies dans la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation, et la forêt du 13?octobre 2014, de la nouvelle politique publique de l’alimentation portée par Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture. Cela passe, notamment, par la signature d’accords collectifs volontaires pour l’amélioration de la qualité nutritionnelle des aliments dans le cadre du PNNS (Programme National Nutrition Santé). L’accord signé le 4?mai dernier se situe dans la continuité des efforts déjà réalisés depuis 2010 et vise à réduire de 5% la teneur en sel et en gras pour 12 produits de charcuterie. Le respect de ces seuils doit permettre “d’écarter les 15% en volume de produits les plus gras ou les plus salés au sein de chacune des 12 familles de produits”: jambons cuits choix et standard, épaules cuites supérieures, choix et standard, saucisses fumées, andouillettes, boudins noirs, pâtés et mousses de canard, pâtés en croûte, saucissons cuits, cervelas. La consommation de charcuteries représente, en effet, environ 10% des apports quotidiens en sel et environ 8% des apports quotidiens en lipides des adultes en France. L’engagement du secteur traduit, ainsi, sa volonté de participer à l’amélioration de l’offre alimentaire proposée aux consommateurs français. Par ailleurs, la volonté du gouvernement vise à ce que ces engagements nutritionnels s’accompagnent d’engagements sur le développement durable. Dans ce contexte, le
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