Et de deux. Pour la seconde année consécutive, le marché de l’alimentation infantile est en retrait, enregistrant un recul de -2,8% en volume et -2,7% en valeur pour atteindre un chiffre d’affaires de 846,7millions d’euros (source IRI CAM P4 2017 tous circuits GMS). Les deux grandes catégories – les aliments et le lait infantile – affichent une baisse respective de -2,4% et -3% en volume (-2,4% et -3,3% en valeur). Seule l’offre bio tire son épingle du jeu (+3,3 points), approchant les 10% de part de marché début 2017. La diminution des naissances est en partie responsable de ces mauvais résultats. Mais pas seulement. En effet, comme le souligne Simon Van de Steene, directeur commercial Blédina, “il existe un manque d’informations des consommateurs sur l’exigence de l’alimentation infantile”. Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Danone, en février2017, près de 55% des parents interrogés pensent que les ingrédients des produits alimentaires destinés aux enfants de moins de trois ans sont les mêmes que ceux des adultes. De quoi inciter les intervenants du marché à agir. À chaque lancement, ces derniers insistent donc sur les bienfaits d’une alimentation spécifique pour les moins de 3 ans, à base de produits sans résidus de pesticides et aux apports nutritionnels très stricts. Avec l’objectif, bien sûr, d’attirer l’attention des parents, plus que de simples consommateurs.
Le bon goût de la simplicité Toujours soucieux de la naturalité des recettes qu’ils donnent à leurs jeunes enfants, les acheteurs restent friands de celles que l’on cuisine à la maison. Les ingrédients de saison, les approvisionnements locaux, les plats de “grand-mère” ont toujours