La consommation des fruits et légumes reste stable mais révèle de grandes disparités. “Aujourd’hui, on note une stabilité, tant en valeur qu’en volume de la consommation des fruits et légumes”, relève Valérie Sene, directrice stratégie et accords interprofessionnels à Interfel. Sur l’année 2012, 8,4millions de tonnes de fruits et légumes ont été produites dont 2millions destinées à la transformation (conserves, surgelés, produits de 4e et 5e gammes), les 6,4millions restants étant consacrés au frais. “Il ressort que les Français consomment des fruits et légumes de 1ère gamme à l’état brut, cette gamme étant constituée de produits frais pour lesquels aucun traitement de conservation n’est utilisé”, constate-t-elle. Par ailleurs, 3millions de tonnes sont importés du reste de l’Europe, dont 1,8?million des pays tiers, ces derniers commercialisant essentiellement des fruits exotiques, des agrumes et des bananes. “Mais si la consommation est stable sur le premier trimestre 2014, il s’agit là d’une stabilisation relative, les plus âgés consommant davantage de fruits et légumes et poursuivant leur haut niveau de consommation, à l’inverse des jeunes générations, ce que confirment les études du Crédoc”, poursuit la directrice. Car, en dépit des recommandations du PNSS (5 fruits et légumes par jour), les Français ne consomment pas assez de fruits et légumes.
Produits en tous points sensiblesEn effet, le contexte économique n’encourage pas à la consommation. Et le panier moyen a tendance à baisser. Sans compter que les fruits et légumes sont des produits agricoles dont la production est sensible aux aléas climatiques. À cet égard,