Stars des années régimes, les édulcorants de synthèse au premier rang desquels trônait l’aspartame sont à la peine. Depuis l’arrivée de la stévia, auréolée de sa dimension naturelle, ils chutent inexorablement depuis trois ans, à -12% en 2012. A ce rythme, d’ici cinq ans, la répartition du secteur entre les deux types d’édulcorants pourrait s’inverser. De quoi donner du mouron à Mérisant qui, avec Canderel, reste le leader historique des édulcorants de synthèse avec 59,2% de parts de marché. Le transfert de sa gamme de l’aspartame au sucralose l’an dernier, certes positif, n’a pas suffi à enrayer la dégringolade du segment, même si, comme le souligne Marie Laure Eychenne, marketing manager Pure Via et Canderel, “il a permis de mieux performer que nos concurrents et de gagner 0,8 point de part de marché”. La marque cherche, néanmoins, à recruter et elle a lancé, fin 2012, un petit format de 80 comprimés à moins de 2?euros.
Mélange des genresMais le groupe le sait, la croissance est aujourd’hui tirée par les édulcorant naturels à +13,7%. La catégorie continue de recruter de nouveaux consommateurs dont la moitié vient du rayon