
Après avoir fait un bond à deux chiffres en 2009, le marché de la charcuterie sèche continue sur sa lancée en 2010. En un an, il a recruté plus de 620 000 acheteurs, ce qui représente un gain de trois millions en trois ans. La désaffection de la restauration au profit de la cuisine faite maison et l’essor des préparations apéritives ou conviviales, comme la raclette, expliquent, en partie, ce renouveau. Tout comme la bonne météo et le soutien en communication et en promotion. Mais si 85 % des Français achètent 9 fois par an, en moyenne, de la charcuterie sèche, alors que son prix reste relativement élevé (26,70 € le kilo pour le jambon d’Aoste, 24,40 € pour le Bayonne ou 23 € pour le Serrano), c’est surtout parce que l’offre est en pleine ébullition. Elle propose un choix d’appellations important. Des plus petites comme le jambon de la Forêt Noire, au goût