Manger bien, mais dépenser moins. Etre malin dans ses préparations, jouer à la fois la carte de l’expertise et de la facilité : c’est dans ce contexte du “manger chez soi” et du “fait-maison” que le secteur de l’épicerie salée évolue de manière favorable. “C’est un secteur qui se porte très bien, et ce pour plusieurs raisons : la crise qui limite les budgets, le plaisir retrouvé de cuisiner et la sécurité de savoir ce qu’on va manger, très importante en cette période de risque alimentaire”, confirme Sybille Chenain, directrice marketing de Ducros France et Belgique. Une tendance que confirme Franck Lecetre, chef de groupe Lesieur : “Le secteur des huiles subissait une vraie crise depuis quelques années. Dans le courant des années 2000, la tendance du fait-maison n’avait été que passagère. Or, depuis deux ans, elle s’inverse grâce à un retour mieux ancré et plus profond de la cuisine maison.” Ainsi, le marché des huiles profite d’une belle embellie et pèse aujourd’hui 661 millions d’euros (une évolution de + 0,3% par rapport à 2011), pour 223
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