Aux dires des acteurs du marché, le début de l’année 2012 est médiocre, exception faite des jus de fruits et des thés glacés qui continuent à faire montre d’une belle vitalité. “Il y a beaucoup d’incertitudes en ce début d’année, explique ainsi Manuel Berquet-Clignet, directeur marketing de Coca-Cola France, mais nous sommes confiants car le marché continue malgré tout à se développer, sous l’impulsion des colas, des boissons sans sucres et des boissons aux fruits”. L’an dernier, ces trois catégories ont également été parmi les plus dynamiques. Au global, 2,2millions de litres de soft drinks se sont vendus en 2011. Une année tout à fait correcte. Les colas se sont taillé la part du lion avec plus de la moitié des ventes: 1,2?million de litres. Ont suivi les boissons gazeuses aux fruits avec 338?500 litres, les boissons aux fruits plates avec 279?647 litres et enfin les thés plats, de plus en plus présents avec 124?313 litres écoulés.
Une concurrence effrénéeSi, sur les colas, la progression est constante et le leader incontestable, dans les autres catégories qui ont le vent en poupe, la bataille fait rage. Et ce d’autant plus que, comme le souligne Daniel Alcabas, directeur marketing d’Elcor, qui a repris Danao, “l’arrivée massive des marques Oasis, Pulco et Sunny Delight va bousculer le marché”. Rachetées par Orangina Schweppes en 2010, ces marques ne cessent de bousculer le marché avec le lancement de nouveaux produits et même de nouveaux segments. Les concurrents fourbissent les armes, en développant d’autres catégories en croissance ou en affirmant haut et fort leur place sur ce marché.L’arrivée d’innovations dans les marques d’Orangina Schweppes risque d’accentuer l’une des problématiques structurelles du secteur: le manque chronique de place en linéaires.