Toujours plus d’acheteurs. Et pour répondre à leurs attentes, une offre enrichie chaque jour ou presque. Les intervenants du marché ne lésinent pas sur l’innovation pour entretenir l’intérêt des Français pour l’alimentation bio. Succès garanti.
Par Sidonie Wathier
Les points forts
► Catégories Elles sont toutes en hausse
► Tendance La Covid a renforcé l’attrait pour le bio
► Repositionnement Encore plus d’engagements
L’impact est plus important qu’il n’y paraît. Et les mois prochains devraient confirmer le mouvement qui s’est opéré pendant ces deux mois et demi de confinement. Les Français veulent consommer mieux. Sans surprise, le marché des produits bio se retrouve en première ligne des nouvelles préoccupations de ceux qui étaient jusqu’alors des acheteurs occasionnels. Pour les consommateurs historiques, le sujet n’en est plus un, il appartient à leur quotidien. Résultat ? Toutes les catégories, des desserts aux volailles, en passant par les bières, sont à la hausse. Peu de marchés peuvent se féliciter de telles performances. L’épicerie enregistre, ainsi, une hausse de +23,5 % en valeur et +23,4 % en volume, le frais +13,8 % en valeur et +12,9 % en volume, le surgelé +35,1 % en valeur et +36,1 % en volume, les liquides +15,5 % en valeur et +16,3 % en volume (source IRI CAM fin juin 2020). Si les MDD sont très bien positionnées (+15 % en valeur), les marques nationales tirent toujours les ventes (+10 % en valeur) avec un regain d’activité au cours des six premiers mois de l’année. “Pendant le confinement, la bio a connu des taux de croissance records sur l’épicerie”, confirme Guillaume Hannebicque, directeur des marques alimentaires Léa Nature. Et la marque Jardin Bio aussi (+20 millions d’euros