Boulot, métro, apéro serait-il le nouveau credo des Français ? Nous ne sommes pas loin de la vérité tant ce moment est entré dans le quotidien de chacun. Depuis quelques années, la notion ne désigne plus uniquement un “pré-repas”, mais un concept de déjeuner ou de dîner, chez soi ou à l’extérieur. Les chiffres illustrent la bonne santé de ce marché : + 4,8 % en volume et + 6,8 % en valeur (source Iri, P5 au 12 mai 2011). Aucun segment n’est dans le rouge depuis le début 2011 et l’on note même une certaine accélération par rapport aux douze derniers mois. L’effet météo du printemps, sans doute, mais pas seulement… “Les produits salés comme les chips sont des remèdes anticrise, s’enthousiasme Christophe Beaufils, directeur marketing-commercial et directeur général adjoint d’Intersnack. Avec un acte d’achat de l’ordre de 1 € le paquet, ce marché qui est lié à des habitudes familiales et festives a moins subi de dommages que d’autres secteurs”. Dans un contexte de chasse au trop gras et trop salé, les acteurs de l’apéritif continuent même de gagner de gourmandes parts de marché. Profitant de deux tendances fortes – homing et consommation nomade -, les marques multiplient les initiatives marketing : “Les intervenants sont, en effet, très actifs sur tous les leviers : animation, investissements médias et promotions en GMS”, souligne
