Il se porte plutôt bien. Sur la plupart des segments, le rayon épicerie salée affiche une croissance de +1 % en valeur pour atteindre plus de 10,5 Mds€ de chiffre d’affaires et +0,2 % en volume (5,9 milliards d’unités vendues). S’il est difficile de passer en revue, de manière exhaustive, les performances des différentes catégories, force est de constater que certaines d’entres elles connaissent de réels changements. “Pour la première fois depuis longtemps, les hypermarchés et les supermarchés sont plus dynamiques que le hard-discount, gagnant même des parts de marché”, indique Jacques Pradels, directeur marketing et commercial Heinz et Benedicta France. Et tous les magasins de proximité comme Carrefour Market, Système U ou Intermarché répondent à une demande de proximité des consommateurs. De quoi booster les ventes. Sans oublier les efforts de la GMS pour offrir de nouveaux formats et travailler une politique promotionnelle toujours plus agressive pour faire face au hard-discount. Autre nouveauté : en 2011, 78 % de la croissance est réalisée par les marques nationales et ces dernières regagnent du terrain (+4 %) contre les MDD (+3 %). “Les marques fortes bénéficient d’un retour du consommateur”, souligne-t-il. Parmi les catégories qui tirent le marché, les sauces froides confirment leur intérêt avec une hausse de +4 % en valeur (352,3 M€ de CA) pour atteindre 92 000 tonnes (Source Nielsen CAM P8 2011). “Cette catégorie est dynamique, elle est agréable à travailler, car le bien manger compte beaucoup et la promesse consiste à agrémenter le repas”, poursuit-il.
Tous fans de ketchupParmi les plus fortes progressions, le ketchup connaît une hausse de +8,6 % en valeur (75 M€ de CA). “Le marché du ketchup se porte bien depuis sa création et, avec 50 points de pénétration, il reste un potentiel pour le développer encore, ajoute France Bault, chef de produit Maille
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