Le déclin des viandes fraîches se poursuit, “les achats des ménages étant en recul de -3,8% en volume et -2,6% en valeur”, révèle Rémi Fourrier, directeur d’AHDB France. Sur le marché, “le bœuf est à -2,4%, le porc à -4,2%, le veau à -3,8%, l’agneau à -5,7%, le cheval à -12,5% (1). La baisse affecte moins la viande de bœuf que les autres types de viande, le total bœuf (frais et surgelé) étant à -2,5%”, ajoute Denis Lerouge, directeur Communication produits et promotion chez Interbev. Si le taux de pénétration de ces viandes reste à 98%, les foyers achètent en moins grande quantité, ce qui signifie qu’ils consomment moins mais mieux, obligeant les marques à une offre plus qualitative. “Pour le bœuf piécé, cette baisse atteint davantage la grande distribution que les boucheries, et, au sein de la première, concerne davantage les hyper que les super”, poursuit Philippe Chotteau, chef du département Economie à l’Institut de l’Elevage. Par ailleurs, l’arrêté
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