“Le marché de la bière est très tendance actuellement, se félicite Annick Castelain, DG de la Brasserie Castelain. Après avoir connu des baisses de volume régulières de 1% chaque année, il est reparti à la hausse en 2014 (+2%) pour atteindre en 2015 une augmentation de +4% en volume”. “La catégorie bière est une catégorie très dynamique, intervient Rémi Becart, Category manager chez AB Inbev. Elle est d’ailleurs la plus dynamique des PGC (produits de grande consommation)?!” Selon les données IRI à fin 2015, la catégorie progresse beaucoup en volume, de +4,8%, alors que les PGC n’ont évolué que de +0,5%. Par ailleurs, c’est une catégorie qui se valorise beaucoup puisqu’elle a augmenté de +6% en valeur. Une bonne santé due à une météo très favorable en 2015, mais surtout à une tendance structurelle très positive. La bière connaît un très fort regain d’intérêt au niveau des consommateurs, étant devenue chic et tendance. Elle s’inscrit également dans le mouvement du food pairing en s’associant à des fromages par exemple… Aujourd’hui, les grands chefs sont sollicités pour élaborer des plats qui s’adapteront le mieux avec des grandes variétés de bières… “Tous les indicateurs conso sont donc au vert, continue Rémi Becart. Le segment recrute de nouveaux acheteurs, les Français achètent de plus en plus souvent et en plus grande quantité et ils dépensent de plus en plus pour la bière. La bière continue de se premiumiser et cette tendance s’accélère?!” De son côté, Olivier Dubost, Vice-Président Marketing et Digital de Kronembourg, estime que “la poursuite de la diversification de l’offre constitue également un facteur de dynamisme, ajoute-t-il. Nous avons beaucoup d’innovations sur le segment de la dégustation qui augmente de +15%, des aromatisés avec le lancement de la 1664 rosée (+22%) et les sans-alcool (+37%) avec le relancement de la Tourtel Twist en 2015 qui a très bien marché?!”
Les bières de spécialité tirent le marché Le marché est aujourd’hui dynamisé par la premiumisation et les bières de spécialité, les Français consommant moins mais mieux. “Ils veulent se faire plaisir avec des produits atypiques, explique Olivier Amossé, directeur commercial de la Brasserie Licorne. Il n’est pas rare, par exemple, de goûter une