Coupe ou libre-service, le constat est le même: le fromage est en pleine forme. Alors que d’autres produits alimentaires peinent à lutter contre la crise, les fromages ont tiré leur épingle du jeu. Avec une hausse de 2,1% en volume et en valeur, le secteur poursuit sur sa lancée des dernières années. De quoi en faire un marché solide doté d’une croissance de fond. “Le marché est toujours très dynamique. Si on compte les hyper-super et le e-commerce, les ventes ont progressé de 3,2% à fin décembre. Ce qui est satisfaisant, c’est que cette croissance vient d’une tendance de fond. Le fromage est donc un marché solidement dynamique, et c’est le seul de la crèmerie qui suit cette courbe”, se réjouit Charlotte Lelong, directrice commerciale au sein du groupe Bel (La Vache qui Rit, Babybel, Leerdamer, Boursin…). Même discours chez Yoanne Ho-Sing-Min, directrice du développement des ventes chez Lactalis Fromages (Président, Chaussée aux Moines, Rondelé, Bridelight, Le Petit, Galbani): “Le fromage est aujourd’hui la première catégorie du frais libre-service en valeur avec 34% de parts de marché. Avec la crise, les Français optent pour l’arbitrage plutôt que la restriction. Dans ce contexte, le fromage représente un produit plaisir du quotidien accessible. C’est également un produit fortement ancré dans notre tradition, qui offre une vraie diversité de goûts et d’usages et demeure résolument moderne.”Sur l’ensemble du marché, les MDD, en léger recul, restent néanmoins très présentes avec une part de marché de plus de 40%.
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