Ils réservent de bonnes surprises

Avec sa croissance de presque 6% en valeur (+5,6%) et de 3,9% en volume, le marché des saucissons vendus au rayon libre-service est indéniablement une des valeurs sûres du rayon. Ce marché un peu poussiéreux et surtout en voie de banalisation il y a encore cinq ans, voit désormais les marques revenir sur le devant de la scène (elles ont?gagné 0,6 point de part de marché en 2012) et faire leur travail de valorisation. Parmi elles, St Agaune, la marque du?groupe Bongrain, lancée il y a cinq ans, est probablement celle qui a le plus bousculé les lignes en installant le segment des saucissons de viande séchée. Ce segment, que la marque domine largement, a évolué de 16,5% en volume et de 13,5% en valeur en 2012. Et elle devrait, selon le fabricant, continuer sa progression. La marque se félicite, notamment, des bons scores de sa nouvelle variété ambrée, actuellement en test chez Auchan, et qui pourrait faire son apparition dans la?gamme en 2013.Aoste lui emboîte le pas cette année avec “Just’un délice”. Une nouvelle référence de 160?g, en emballage carton, fabriquée à base de noix de jambon et à teneur en sel réduite de 25%. Un produit qui propose, en outre, une peau extra fine consommable. Le fabricant en profite pour lancer un chorizo Noix de chorizo (200?g) (un segment très dynamique), lui aussi maigre puisqu’il ne comprend que 9% de matières?grasses (trois fois moins que la moyenne de sa catégorie) et très?goûteux.Mais le saucisson joue, également, la carte du snacking. On voit ainsi arriver à la marque St Agaune, une offre snacking de Mini-Croc, des bouchées à croquer en version classique et chorizo ainsi que des mini-St Agaune en barre de 25?g, eux aussi, à croquer par 3 ou en individuel. Objectif snacking également pour les nouveaux mini-Bâton de Berger en 100g au poulet, signés Justin Bridou, qui contiennent 20% de matières?grasses en moins et offrent une alternative en matière de?goût. Et pour rendre la consommation de saucisson plus quotidienne encore, Aoste décline à sa marque Cochonou, “La pause saucisson”, un saucisson à boyau naturel et à sel réduit de 25%. Un produit qui ne joue pas sur son origine mais plutôt sur son petit?grammage de 125g et son petit prix (normalement inférieur à 2,50?€).Le pré-emballé fait son showLes saucissons se font, également, peu à peu, leur place au soleil près du rayon coupe. Avec des produits régionaux, traditionnels, vendus dans des meubles dédiés. “Quand nous avons choisi de nous y intéresser, il y a cinq ans, ce secteur était presque inexistant”, reconnaît Laurence Bellot, compte clé national d’Henri Raffin. Depuis, il s’est bien développé. En 2011, la charcuterie pré-emballée a évolué de 85% en volume pour simplement 2% des ventes en valeur. Henri Raffin s’octroie 30% du secteur et a choisi de passer à la vitesse supérieure en 2013. Son idée: proposer aux distributeurs une?gamme de saucissons régionaux, plus?gros qu’au LS, plus proches de l’offre artisanale et ce, sous une même marque ombrelle, Le marché de nos régions. Le tout, installé dans un meuble malin où chaque région a son blason et où les saucissons sont pendus par leur ficelle. “Il nous a fallu neuf mois pour sourcer cette offre régionale auprès de PME familiales peu ou pas présentes en?GMS”, explique Laurence Bellot. Neuf moi pour caler les cahiers des charges, réaliser un audit qualité, négocier une clause de non-concurrence. L’entreprise propose donc des spécialités savoyardes (saucisson 400g nature ou fumé à l’ancienne; saucisse sèche 280?g; saucisson trapu de 550g bridé à la main ainsi qu’un quart jambon en étui réduit en matière?grasses et bio). À la carte, on trouve également une référence lyonnaise de mini-rosette 400?g, un saucisson et une saucisse sèche IGP d’Ardèche, un chorizo au piment d’Espelette du pays basque et un saucisson haché?gros avec une fleur?gris-vert caractéristique d’Auvergne. La marque savoyarde n’en oublie pas de proposer à sa marque Le?Galibier une?gamme de 14 saucissons en 200?g.

Ils réservent de bonnes surprises

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