Ça bouillonne dans le secteur du café. Les industriels se livrent une concurrence féroce, des alliances émergent et, dans les rayons, les références se multiplient. Il faut dire que le marché est spécifique: les consommateurs de l’Hexagone se montrent gourmands, et apprécient autant un expresso qu’un café long, un café pur qu’un café aux multiples saveurs. Bref, le marché français se prête bien à une offre large et profonde. Les marques l’ont bien compris et chacune essaie de gagner sa part du gâteau, d’abord en se 
positionnant sur les grands classiques, puis en imaginant des goûts, des intensités, des origines diverses.Dans les rayons, les dosettes continuent de progresser (63% de taux de pénétration), tandis que l’instantané résiste bien malgré son image un peu désuète. Conséquence: le café moulu est en net repli et perd des consommateurs au profit des
