Ils sont 47% à prendre l’apéritif au moins une fois par semaine. Ce résultat, issu de l’étude publiée par l’Ifop, l’été dernier, révèle l’engouement des Français pour ce moment convivial au cours duquel on débouche volontiers une bouteille de vin. Les adeptes de l’apéritif n’hésitent plus à sortir des bouteilles de bières pour accompagner les quelques grignotages posés sur une table basse. Mais surtout, la consommation tout au long de l’année ne cesse de se confirmer et entraîne le développement de nouveaux conditionnements. “Les bières et panachés sont très dynamiques en valeur, aussi bien stimulés par la promotion que le fond de rayon. Mais cette valorisation du marché est liée à la hausse de TVA sur cette catégorie de produit en décembre2013”, explique Grégory Théron, consultant Iri. En effet, la hausse de 160% des droits d’assise a entraîné une augmentation des prix d’environ 15% tandis que la consommation en France a baissé de -3% en volume. Dans l’ensemble, le marché des bières connaît une hausse de +1,8% en volume et +16,5% en valeur (source IRI CAM P12 2013). Les bières de spécialité, où les ventes de bière d’abbaye et de bières aromatisées progressent fortement, sont clairement devenues un moteur de la croissance du marché. Cette catégorie a enregistré un bond de 22,7% en valeur pour atteindre désormais près de 30% de parts de marché en volume contre 8% en 1997. Les panachés et bières sans alcool (0% en valeur, -2,8% en volume) se vendent moins bien et les blondes progressent (+15,1% en valeur, +3% en volume). Les amateurs de mousses, de mieux en mieux informés, sont à la recherche de bons produits. “Ils privilégient le goût, la qualité. Ils apprécient une bière de dégustation au quotidien”, remarque Karine Mouveaux, responsable communication Inbev. “Globalement, le marché se segmente différemment, les gens consomment moins mais mieux. Ils réclament des bières qui ont plus de goût donc plus valorisées, commente un porte-parole de Brasseries Kronenbourg. Nous assistons à un mouvement général vers des bières moins amères, plus fruitées et plus acidulées au palais”. Résultat: en 2013, on constate un transfert des bières de luxe vers les spécialités. “On voit
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