Déculpabiliser. Après des années de messages alarmants sur l’impact des gâteaux et de la confiserie sur la santé, il semblerait que le droit à la gourmandise revienne en force. Ce qui, bien sûr, ne sous-entend pas que tout est permis. Toutefois, il n’est plus question de culpabiliser à la moindre bouchée de biscuit ou au moindre bonbon avalé. Résultat: la consommation de ces plaisirs sucrés se porte bien. La catégorie des gâteaux a, ainsi, enregistré une croissance de +2,6% en valeur pour un chiffre d’affaires de 1,8 Md€. “Avec un taux de pénétration de 83% environ, c’est une catégorie d’impulsion qui recrute encore”, lance Céline Bertrand, chef pâtisserie Brossard. “La demande est solide et saine dans un contexte de crise”, commente Nicolas Gauchard, responsable marketing activation France United Biscuits. Le dynamisme est plus marqué sur la catégorie leader, les biscuits de chocolat et de fruits, qui évoluent à +3,2% en valeur et +2,5% en volume, et les cookies (+18,3% en valeur et +10,5% en volume), achat plaisir par excellence. “Ce sont les marques nationales qui tirent l’essentiel de la croissance. Nous avons la chance, en France, d’avoir des biscuiteries historiques, plus de 300 recettes différentes de biscuits qui donnent à la catégorie cette richesse de goûts et de sensations, cet imaginaire produit si fort, si intime”, commente Nicolas Gauchard, responsable marketing activation France United Biscuits. Les intervenants, contrairement aux MDD – en recul sur la pâtisserie cette année, fait assez rare – ont été plus innovants qu’en 2011. Sur le marché de la confiserie, la déculpabilisation s’impose également comme une tendance forte. La catégorie connaît une hausse de +1,8% en valeur pour un chiffre d’affaires de 2,8?milliards d’euros. La confiserie de chocolat est très dynamique en valeur (+4,2%) et en volume (+3,1%), de même que les bonbons et sucettes (+3,5% en valeur et +2,1% en volume) – (Source Symphony Iri CAM P2 2013).
Des innovations tout chocoSelon une étude réalisée par Pôle consumer CSA, en mars2012, 42% des Français consomment du chocolat pour lutter contre la déprime. Rien de surprenant, donc, à ce qu’il se classe en tête des parfums les plus plébiscités sur le marché des gâteaux et de la confiserie. Fort de ce constat, les marques nationales innovent constamment pour attirer toujours plus de choco addicts. “Le plaisir et la gourmandise sont les principales attentes