Après un été 2021 maussade, les fabricants proposent de nouvelles recettes destinées à satisfaire des Français qui consomment des glaces toute l’année. Bâtonnets et pots connaissent les meilleures progressions. Par Jean-Bernard Gallois
Les points à retenir: pots et glaces artisanales au top sur un marché encore très météo-dépendant.
Les industriels croisent les doigts pour que l’été prochain soit plus chaud que celui de 2021. Fondamentale dans la réussite d’une saison, la période estivale de l’an dernier, mitigée, a entraîné une chute du marché des glaces de -6,2 % en volume et -4,4 % en valeur sur l’année (chiffres IRI, total circuits). En cumul annuel mobile, à début avril 2022, les chiffres sont encore moins bons avec une régression de -8,6 % en volume et -6,1 % en valeur (chiffres IRI, tous circuits). Pourtant, le marché pèse quelque 1,3 milliard d’euros et il est en croissance depuis des années. “Il faut retenir une dynamique sur le long terme avec une valorisation de quelque +3,4 % par an en valeur depuis dix ans, note Pierre Van Marrewijk, directeur marketing de Froneri. Deux éléments tirent ce marché ; tout d’abord le plaisir, et l’on a vu qu’elle constitue une catégorie refuge durant le confinement. Deuxième moteur, l’innovation, qui représente 10 % du chiffre d’affaires et permet de recruter.” Autre phénomène constaté, “une désaisonnalisation de la consommation de glaces avec