État des lieux – Le fromage a la cote auprès des français
99,7%
C’est le meilleur taux de pénétration
202,1€
C’est le meilleur budget annuel moyen dépensé contre 173 euros pour la charcuterie et 165,6 à l’utra frais
4,9€
C’est la meilleure somme dépensée par acte d’achat contre 4,8 à la charcuterie et 4,4 au traiteur.
41,3%
C’est la fréquence d’achat (tous circuits), soit une visite tous les 8 jours contre 38,2% pour l’ultra frais et 35,8% pour la charcuterie.
Marché des fromages LS
en chiffres
Merchandising : l’offre augmente et se clarifie
Bonne nouvelle pour les fabricants. Les distributeurs prennent de plus en plus conscience du poids de la famille des fromages LS. Ils ont augmenté l’offre en magasin de 2,4 % depuis le début de l’année et le linéaire de 3,1 %. Les discours sur l’importance de la famille changent et se concrétisent surtout dans les nouveaux magasins.
Les grandes marques impulsent également des conseils merchandising allant vers plus de clarification. Lactalis a ainsi implanté autour de 120 magasins selon son modèle Quatuor qui signe une logique d’implantation par usages et prône la séparation des pâtes pressées entre les portions et les râpés. Ce qui permettrait d’augmenter les ventes des deux segments de 4 à 6 % en valeur. Bel poursuit également une politique merchandising depuis 2010 et distingue trois pôles : les fromages authentiques, d’aujourd’hui et cuisine et création. Il a implanté 250 magasins environ qui afficheraient des progressions de 2 à 4 % du CA à chaque implantation sur l’ensemble du rayon (+ 1 % sur la catégorie des Authentiques, + 4 % sur celle des “fromages d’aujourd’hui” et + 4 % sur celle de la “Cuisine et création”). Bongrain, pour sa part, continue à dominer numériquement dans les rayons avec son système primé par l’IFM en 2008 et qui préconise notamment de regrouper l’ensemble de l’offre d’innovation à l’entrée du rayon, juste après les pâtes molles.
Parts de marché des marques