Bio, à base d’œufs issus de l’élevage de plein air, sans résidu de pesticides, complètes, aux légumes, premium… Le rayon pâtes évolue pour intégrer au mieux les principales tendances de consommation. Tout comme les autres féculents – riz, légumes secs, céréales… – qui surfent sur une demande de variété et de produits sains.
Par Sylvie Druart
Les points forts
► Marché Il se valorise avec la montée en gamme des produits
► Bio Il continue sa percée
► Acteurs Ils adoptent des démarches RSE
“Le marché des pâtes en CAM P6 (Nielsen) est stable avec -0,1 % en volume et +0,6 % en valeur”, annonce Emeline Burdin, responsable marketing d’Alpina Savoie. Sans grande surprise, le marché est tiré par des produits bio “qui représentent en CAM plus de 50 % des gains volumes quand ils sont reconnus comme un segment à part entière, et non parsemés dans les rayons”, précise Lisa Kaspar, assistante marketing Grand’mère Pâtes d’Alsace. Dans la même catégorie que le bio, se placent également les pâtes bien-être, c’est-à-dire les produits sans gluten (4,3 % de pénétration, 2,8 fréquences d’achat, source Kantar), les pâtes complètes (10,8 % et 2,6) et aux légumes (6,9 % et 1,2). Et dans cet esprit bien-être, la surenchère est parfois de mise : les pâtes de l’Italien Granoro, à base de blé dur et d’orge, sont ainsi supposées apporter des bénéfices santé intervenant, notamment, sur le bon fonctionnement cardio-vasculaire. Les produits à forte concentration de bêta-glucane présenteraient donc des caractéristiques nutritionnelles de grand intérêt, que ce soit pour