Les points forts
» Marché L’épicerie sucrée se révèle moins dynamique que le total PGC
» Tendances Les consommateurs veulent du naturel, du bio, de l’authenticité
» Valorisation Elle passe par les spécialités et les innovations produits
Sur 2018, l’épicerie sucrée s’est révélée moins dynamique que le total PGC (+1,5% en CA et -0,2% en unité) avec une augmentation de +0,7% de son chiffre d’affaires (données IRI, tous circuits GMS sur le dernier CAM du 27/11/2017 au 25/11/2018) et une baisse de -1,4% en unité. Le marché du sucre pèse 286?500 tonnes pour 430?700 K€. “Pour autant, c’est un marché en recul mais qui reste crucial de par le trafic qu’il génère en magasin. Il est en effet le 4e/48 marché d’épicerie sucrée en pénétration (92%, après Biscuits, Chocolats tablette, Panification fraîche) et 14e/48 marché en fréquence d’achat”, indique Magalie Muraz, directrice Marketing & Développement B2C chez Tereos Sucre France – Béghin Say (- 4% en volumes et -3,5% en valeur, données Nielsen à P11, mi-novembre 2018). À quoi est dû ce recul? “Il est structurel face à une déconsommation globale de sucre (demande volume et valeur -4%). Le nombre absolu d’acheteurs progresse légèrement, mais les consommateurs achètent moins et moins souvent notamment les essentiels – sucres traditionnels, morceaux, sucre blanc en poudre – pour lesquels la baisse des prix (-6%) impacte très fortement les pertes”, ajoute-t-elle.
Authenticité, naturalité, bio et praticité Cette déconsommation se répercute donc, principalement, sur la catégorie Essentiel (vente volume -6,3%, valeur -8,6%) et la MDD Premiers Prix (ventes volume et valeur -15%). La croissance est réalisée par le segment Authenticité (100% des gains valeur, +8% soit +7,60?M€ à P11): 47% de pénétration (+2,2 points), +722?500 acheteurs (+6%). Les gains du marché sont liés à la progression des ventes de la catégorie Authenticité (sucre de canne, sucre à confiture, sucre glace, petits sucres emballés, sucres festifs, sucre bio: 40?000 tonnes et 104?000?€ de CA), grâce à une hausse du nombre d’acheteurs (+6%) et au développement d’innovations produits. “La catégorie répond à une demande croissante des consommateurs qui recherchent de plus en plus de l’authenticité, de la naturalité et un goût plus prononcé comme la cassonade”, analyse Camille Bouclier, responsable Marketing chez Saint Louis Sucre. “Le bio est au cœur du rayon, explique, de son côté, Thierry Gabaud, directeur des Ventes Grande Distribution et Restauration Hors Foyer chez Saint Louis