Certes, le marché de l’alimentation infantile bénéficie, sur le papier, d’un important potentiel de croissance puisque près de la moitié de l’alimentation des bébés de quatre à quinze mois est constituée de produits faits-maison. Reste que, sur le terrain, le marché est à la baisse. Le chiffre d’affaires des aliments infantiles régresse de -5,2% à 898,4 M€ (source IRI – 2013 CAM P4 – HM +SM +HD). Et les deux catégories sont concernées par cette morosité: les aliments pour bébé reculent de -6,9% à 507,4 M€ (-6,9% en volume) et les laits infantiles baissent de 3% à 392 M€ (-2,4% en volume). Les deux segments les plus affectés sont les repas sucrés (-8,2% à 157 M€ et -7,4% en volume) et les repas salés (-7,2% à 276,4 M€ et -7,8% en volume). Avec des dégringolades allant jusqu’à -14,1% (9,3 M€) pour les jus de fruits pour bébé ou – 12,3% (34,3 M€) pour les petits pots de légumes. Selon IRI, “les tendances observées sur le dernier CAM ne font que confirmer celles des dernières années, depuis 2008”. Avec, toutefois, une nuance: “la baisse de l’activité constatée dans les magasins physiques est, pour partie, compensée par un très fort développement du drive sur ce segment puisque sa part de marché atteint près de 5% sur l’alimentation infantile.”Au ban des accusés de cette situation morose: sans doute une exigence renforcée par les récents scandales alimentaires et les traçabilités défaillantes de produits sains, naturels et de qualité. Autrement dit, les jeunes parents veulent ce qu’il y a de mieux pour leurs enfants. Et surtout, une garantie de sécurité alimentaire et d’équilibre nutritionnel. Un gage de qualité que nombre d’entre eux estime
Il reste 85% de l'article à lire
Accédez à l’ensemble
des articles Points de vente
à partir de 95€