Mettre les petits plats dans les grands. Chaque année, c’est le même rituel, toujours aussi apprécié des Français. Les repas de fête – réveillon de Noël et du nouvel an – représentant l’occasion de se surpasser en cuisine et d’enfiler son tablier pour épater familles et amis. Selon une étude réalisée par Ifop-UPSA, en novembre2013, 52% des Français préparent un menu un peu plus élaboré. Difficile de faire l’impasse sur les produits festifs, représentés en grande quantité dans les linéaires. Avec, sans grande surprise, un engouement tout particulier pour le foie gras et le saumon. Ces deux catégories constituent un enjeu de taille pour les enseignes qui ne lésinent pas sur les moyens. Avec succès. L’an dernier, la saison sur le marché du foie gras a été bonne. “Il confirme sa santé insolente. C’est un produit référant du rayon festif et les Français n’envisagent pas de passer un réveillon sans foie gras. C’est même une tendance à la hausse”, confirme Jean-Christophe Bertrand, directeur marketing Labeyrie. La catégorie du foie gras frais, dont les usages varient de l’apéritif au tournedos Rossini, enregistre les meilleurs résultats avec une croissance de +5,5% en valeur pour atteindre un chiffre d’affaires de 265,1millions d’euros et +2,3% en volume 5?066 tonnes). Et si le foie gras a connu une belle saison ainsi qu’un beau début d’année 2014, le saumon fumé souffre avec un recul des ventes de -4,1% en valeur et -12,9% en volume (Source IRI CAM P6 2014). Seuls le saumon fumé d’Écosse (+6,6% en valeur et -0,3% en volume) et le saumon fumé autre origine (+37,6% en valeur et +36,8% en volume) tirent leur épingle du jeu. “La catégorie des produits de la mer frais a été principalement affectée par le reportage Envoyé Spécial diffusé en novembre2013 et qui a inquiété le consommateur sur le saumon, sur des éléments non fondés comme ont pu le préciser par la suite d’autres reportages télé. La consommation festive a été touchée par cet élément conjoncturel pour des raisons de proximité temporelle entre la diffusion du reportage et la période festive”, raconte Stéphanie Pargade, directrice marketing
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