5,5Mds€ de chiffre d’affaires sur le seul secteur du libre-service, un volume de ventes annuel de 501?000 tonnes et une croissance positive depuis 10 ans: des chiffres révélateurs de la vitalité du secteur de la charcuterie que l’on peut répartir en deux segments: le cuit (jambon, saucisse, saucisse de Strasbourg, aide culinaire) et le cru (lardon, saucisson tranché, jambon cru), chacun correspondant à une technologie différente. “Si la cible des produits cuits, familiale, consomme régulièrement, celle des produits crus est plus adulte et correspond à une consommation plus occasionnelle, avec un pic durant les mois d’été et d’hiver”, explique Nathalie Poncet, directrice marketing du groupe Aoste. Ancré sur des trends de consommation solides, le marché de la charcuterie enregistre une croissance de 1,8% en volume et 2,8% en valeur, selon IRI, sur la période 2012/2013. Des 
pourcentages supérieurs à ceux des
