Le rayon des desserts frais connaît une forte croissance en valeur, soutenue par l’inflation et des produits à haute valeur faciale, à l’image du Skyr, véritable moteur de la catégorie. En volume, ce sont les MDD qui tirent le marché, grâce à leur accessibilité prix. Par Cécile Buffard
Le marché des desserts frais s’emballe. La catégorie, qui inclut les crèmes desserts, desserts frais allégés, desserts soja, entremets, flans, laits emprésurés, liégeois, mousses et spécialités desserts, se montre plus dynamique que le reste des produits de grande consommation avec une hausse de la demande à +16,6 % sur 2023, sur tous les circuits de la GMS et +23,7 % en cumulé à deux ans, tandis que le marché total PGC progresse de 12,8 % sur 2023 et de 19,1 % sur la même période, selon Circana. Son chiffre d’affaires progresse de 9,4 %, porté par un haut niveau d’inflation, tandis que les ventes reculent en volumes (-3,1 % en tous circuits GMS) en 2023. Seule la MDD progresse en volume (+2,2 %) contrairement aux grands groupes (-6,7 %), groupes taille intermédiaire (-10,9 %) et PME (-14,8 %). Le marché souffre moins de déconsommation que des stratégies d’arbitrage pour maîtriser son budget et favorise la descente en gamme. Les catégories les plus pénalisées au sein du marché sont les desserts de spécialités (-8,7 % en volume), les entremets (-6,0 %), les liégeois (-5,6 %) et les laits emprésurés (-5,2 %) contrairement