Bonbons, confitures, chocolats font partie de cet univers de l’épicerie sucrée. Ce rayon incontournable orienté plaisir et gourmandise, prend également d’autres orientations, celles du local, du bio et de la transparence, pour le bonheur de ses consommateurs !
Par Sylvie Druart
Les points forts
► Marché Passage obligé en magasin
► Règlementation Une législation pour plus de transparence
► Consommation La qualité exigée
Les univers des petits déjeuners, les viennoiseries et les pâtisseries industrielles ainsi que les pains préemballés continuent de driver la croissance, tandis que la biscuiterie sucrée et la confiserie perdent en valeur (source Kantar octobre 2018). Les Français achètent moins souvent mais des produits plus valorisés, telle semble donc être la tendance du rayon épicerie sucrée qui reste, néanmoins, très populaire et apprécié de tous…
Bonbons “Ce marché, qui était depuis deux ans en léger recul, repart à la hausse cette année. Tout circuit confondu depuis le début de l’année à P11 2019 de Nielsen, il évolue à +1,9 % en valeur -0,6 % en volume, ce qui est dû au recul volume du hard-discount”, annonce Anne Gabel, Head of Category Management chez Haribo. Cette dynamique se retrouve dans tous les
circuits : les hyper à +0,5, les super à +2,3, les magasins de proximité à +2,5 et le drive à 6,4. “C’est une progression du marché qui se fait à 100 % en fond de rayon, ce n’est pas la promotion qui en est à l’origine, du fait des EGA”, poursuit-elle. Des bonnes évolutions que notre interlocutrice attribue à une diminution du “sugar bashing” et certains segments très molestés comme les acides, repartent à la hausse. “Les shoppers veulent certes bien manger, font plus attention à leur consommation, sont en quête de plus de naturalité, etc. mais quand ils veulent se faire plaisir, reviennent sur des bonbons”, analyse-t-elle. Dans ce domaine, les Français, avec environ 3 kg par an et par personne, ne sont pas