Difficile pour le consommateur de s’y retrouver dans le rayon fruits et légumes qui, selon les enseignes, ressemble davantage à un étalage hétéroclite de produits en vrac, champ de bataille difficilement entretenu faute de personnel, proposant souvent des aliments relativement abîmes. Et, du côté de la 4e gamme, en fin de journée, c’est Waterloo. Le volume et le rapport à la marge semblent être privilégiés à la qualité des produits, ne serait-ce qu’au niveau du goût. On est bien loin de l’offre exceptionnelle proposée dans d’autres pays, notamment plus au Nord, comme aux Pays-Bas chez Albert Heijn, où les rayons fruits et légumes sont une invitation au voyage des couleurs et de l’envie avec un choix d’assortiments barquettés de produits frais prêts à utiliser absolument divins.Difficile, aussi, pour les producteurs qui défendent une marque de se rendre visibles dans les enseignes françaises. Et pour cause, les fruits et légumes sont rarement marqués. Seuls les produits proposés en petite quantité peuvent être barquettisés et, ainsi, bénéficier d’une identité remarquable. Un outil de valorisation que les fabricants ont largement investi ces derniers années. Au-delà du prix pour le consommateur, qui reste stable, l’emballage, souvent transparent, devient un garant de la qualité du produit. Mieux, il permet à la marque d’indiquer, au-delà des informations traditionnelles, les arguments différenciant de son savoir-faire. Un avantage qui doit, bien sûr, être équilibré en regard du coût supplémentaire induit par le recours à l’emballage.
Informer, rassurer, séduirePour les produits en vrac, les producteurs misent sur l’étiquetage. Exemple avec les fruits où Pink Lady, la pomme au sticker en forme de cœur, continue son incursion dans l’univers des enfants, en partenariat avec Disney, sous le nom de PinKids. Une référence de pommes adaptée à la consommation des plus petits grâce à son petit calibre. Elle bénéficie des mêmes qualités organoleptiques que sa grande sœur et répond aux mêmes