Malmenée pendant les périodes de confinement, la confiserie reprend des couleurs grâce aux multiples innovations mais, aussi, grâce à la gourmandise des Français lors de moments de partage.
“Le marché du bonbon a souffert de la période de confinement en 2020. Les occasions d’achat et de partage pour les anniversaires, les fêtes de familles, les réunions d’enfants, les fêtes de copains ou entre amis ont, en effet, été réduites. Le confinement de l’année dernière a été annoncé quatre jours avant Halloween”, se souvient Pascale Infante, directrice Marketing, R&D Qualité et RSE chez Carambar & Co. Ce marché en souffrance en 2020 connaît aujourd’hui un rééquilibrage grâce au retour des réunions d’enfants, dans le respect des règles sanitaires en vigueur.
Parmi les meilleures performances du marché, arrive le bonbon gélifié qui représente 58 % du marché, en croissance de 6 % en valeur (Nielsen CAM P11). Dans les autres plus, le petit segment de la guimauve, “est très dynamique cette année avec une croissance de 12 % en valeur. Les temps forts sont Halloween et le Carnaval, des moments de lâcher-prise où les gens font sans doute moins attention à cette notion de mieux manger”, intervient Maud Clarissou, directrice Marketing et Communication du groupe Cémoi. Dans ce contexte, le petit ourson guimauve arrive en format méga mais, également, en panier de Pâques, accompagné du petit hérisson en guimauve, proposé par ailleurs en sachet ouverture facile, à emporter. Pour sa part, Carambar & Co capitalise sur Carambar : après la sucette en 2020, vient la guimauve carambar en forme carambar, au goût caramel enrobé de chocolat au lait. “Les consommateurs adorent retrouver cette saveur dans différentes expériences, comme le yaourt Mamie Nova au carambar et/ou la glace Burger King sauce carambar”, développe Pascale Infante. À la traîne, les bonbons emballés qui sont également les produits les plus partagés.
Originalité et santé
Chez Carambar & Co, les expériences se veulent originales et ludiques. En témoignent le Rolldooo de Lutti ou encore les bonbons sous licence Pokémon en version Doo et Fizz de Lutti. “Une marque comme Pokémon réunit plusieurs générations, les adultes puis maintenant leurs enfants”, note-t-elle. Le côté santé n’est pas oublié avec une guimauve au jus de fruits Guimooo de Lutti et les recettes des bonbons Kréma, désormais sans gélatine (remplacée par de la pectine de fruits), avec des arômes et des colorants naturels. Le tout est fabriqué en France, sachant que les références fruits jaunes et fruits rouges sont disponibles en sachets de papier recyclable, “les premiers sur le marché” précise-t-elle.
Pour sa part, le marché des chewing-gums a, à l’instar des bonbons, été profondément impacté par la crise Covid, puisqu’il est, en effet, principalement consommé hors domicile et dans un contexte d’interactions sociales…